LAVISANO - FAQ

Afin de vous donner un aperçu du fonctionnement de Lavisano dans le système intestinal et d’expliquer pourquoi nous pensons qu'il est préférable de nourrir votre cheval avec une alimentation naturelle, nous aimerions vous donner une brève explication ci-dessous :
Avec Lavisano, d'anciennes adhérences à la paroi intestinale sont libérées, après quoi elles sont excrétées. Cela est nécessaire pour garder les intestins en bonne santé. Durant ce processus, des résidus alimentaires entiers quittent également de l'intestin. Cela peut parfois être très malodorant, mais c'est un très bon signe car cela signifie que l'intestin est correctement nettoyé et peut guérir. Les organismes qui vivent dans la flore intestinale peuvent à nouveau respirer et se réorganiser.
Lavisano fournit aux « habitants des intestins » leur nourriture préférée : un fourrage adapté. Le type de fibre brute donnée est très important pour les intestins. Les bactéries et les organismes unicellulaires, ainsi que les champignons présents, ont besoin d'une nourriture qui leur permette de se développer sainement afin que le cheval soit nourri de manière optimale. Si ces organismes ne reçoivent pas des soins optimaux, ils dépériront, au pire ils mourront complètement. S'ils ne peuvent plus être trouvés dans les intestins, ils ne peuvent plus les protéger ni les soigner. Le résultat est souvent des dommages au tissu épithélial. Lavisano fournit une grande variété de fourrages pour satisfaire aux besoins de ces ‘habitants des intestins’.

MAIS PEUT-ON PAS SIMPLEMENT DONNER DU FOIN ALORS ?
Beaucoup de gens se demandent comment obtenir un bon foin : quel mélange de graines utiliser afin d’obtenir une bonne prairie ? Quel est le moment idéal pour faire la fenaison ? Il existe bien sûr de nombreuses bonnes approches, mais notre foin pousse ici, en Europe centrale. Cela signifie que la plante peut pousser dans de très bonnes conditions. L'herbe peut pousser, fleurir et être fauchée en l'espace d'un été - et ce cycle peut être répété jusqu'à 2 ou 3 fois. Cependant, cela n'a jamais été le cas là où les chevaux se trouvaient à l’origine. Non seulement les graminées sont différentes - plus résistantes à la sécheresse ou au gel - mais elles mettent également beaucoup plus de temps à se semer ou ont une phase de croissance extrêmement courte (cercle arctique), ce qui rend leur repousse impossible. Pendant ce temps, ces herbes absorbent de grandes quantités de minéraux et d'oligo-éléments du sol, deviennent plus fibreux et contiennent beaucoup moins de sucre. Ce sont des herbes idéalement faites pour les chevaux, mais logistiquement il n'est pas possible d'en avoir à disposition pour nourrir nos chevaux par ici. Il faut donc trouver une autre source pour assurer une qualité égale.

C'est là qu'intervient Lavisano : les principaux composants nous sont importés de France car c'est là que l'on peut trouver le climat recherché.
Lavisano évite consciemment les graisses et les composants bon marché telles que les graines de tournesol, la pulpe de pomme ou de raisin ou même la pulpe de betterave. Ces « ingrédients de lest » posent un problème beaucoup plus important qu’on puisse l’imaginer à l'intestin du cheval, car l'intestin est et reste l'organe régulateur central du système immunitaire. Comme expliqué ci-dessus, le tractus intestinal du cheval peut garantir les meilleurs soins possibles si le cheval est nourri avec des fibres naturelles.

Il va de soi que toute utilisation de pesticides, fongicides ou d'herbicides doit être évitée. Ces produits mettent le tractus intestinal à rude épreuve. Le cheval dépend du microbiome de son intestin. Des toxines sont pulvérisées pour protéger les plantes et surtout les graines et les fruits contre divers microbes. Par la nourriture, le poison pénètre dans le tractus intestinal qui est l'important organe régulateur central du système immunitaire. La contamination des aliments pour animaux est un problème répandu aujourd'hui. Malgré de nombreux contrôles légaux, nous entendons sans cesse parler de scandales impliquant des aliments pour animaux contaminés.
Lavisano mise sur une production alimentaire de haute qualité et s'abstient autant que possible d'utiliser des produits de l'industrie de l'alimentation animale.

• Ulcères d'estomac
• Coliques, diarrhée
• Symptômes hépatiques et rénaux pathologiques
• Maigreur et obésité
• Syndrome métabolique des équidés (EMS/résistance à l'insuline)
• Troubles du métabolisme musculaire tels que myopathie de charge, Tying UP et PSSM
• Toux chronique, écoulement nasal, saignement de nez après l'exercice (EIH)
• Eczéma estival et coups de soleil, autres eczémas et urticaire résistants aux traitements
• Fourchettes pourries, abcès du piend
• Congestion lymphatique
• Allergies, mauvais système immunitaire
• Maladie de Cushing
• Inflammation de la peau de la corne du sabot –possible fourbure
• Infections oculaires périodiques avec une base allergique suspectée
• Stérilité

Comme nous le savons, chaque être vivant a besoin de nourriture. Chaque régime se compose de protéines, de glucides et de graisses. Bien sûr, il existe de nombreuses autres substances vitales absolument nécessaires, telles que les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments, et nous en sommes conscients. Cependant : Comment est composé un aliment idéal pour le cheval ?
On sait maintenant de quelles substances vitales un cheval a besoin pour maintenir sa santé. Pourtant, des erreurs fatales basiques sont souvent commises, ce qui rend la vie de nos chevaux plus difficile. Cela commence déjà par la sélection du soit-disant fourrage. Toutes les protéines ne sont pas égales – et il en va de même pour les glucides et les graisses.
Les chevaux en particulier sont très sensibles à ces différences. La plus grande confusion vient de la description. Par exemple, nous parlons d'acides gras essentiels, de protéines valables et de glucides facilement digestibles, également appelés glucides non fibreux (NFC - Non Fiber Carbohydrates).

Le terme "facile à digérer" mène souvent à tort à une conclusion positive. Les glucides facilement digestibles sont par exemple le sucre (mélasse), les fructanes et la farine. La plupart des propriétaires de chevaux savent que ce sont précisément ces composants de l'alimentation qui causent le plus de problèmes et qui pèsent sur le système intestinal. Le cheval n'est pas adapté pour digerer ces glucides, il a besoin de fourrage ! Cela signifie que les glucides idéaux pour le cheval sont les fibres longues - les glucides dits NDF (Neutral Detergent Fiber) - qui sont d’ailleurs assez difficiles à digérer. Ces fibres sont si difficiles à décomposer que les enzymes du corps dans l'intestin grêle sont incapables de les décomposer d'elles-mêmes. L'intestin doit faire appel à ses « habitants » pour venir en aide. Ces bactéries, champignons et organismes unicellulaires qui vivent dans le gros intestin sont la réponse à la question ‘quelle est la façon la plus naturelle de nourrir les chevaux’. Ces organismes aussi veulent être soignés et chéris. Seuls les aliments les plus naturels maintiennent ces organismes en forme, sains et équilibrés. "Naturel" dans ce cas signifie très rare et surtout avec peu de glucides facilement digestibles.

C'est exactement là que Lavisano établit de nouvelles normes : alors que les aliments conventionnels (appelés concentrés) reposent toujours sur les sucres décrits ci-dessus, Lavisano fait confiance à la nature. L'intestin du cheval est capable de fournir les soins les meilleurs et les plus naturels, à condition que le fourrage approprié soit fourni. On prétend souvent que le cheval est un animal des steppes... ce n'est cependant pas correct ! Le cheval d'origine vient du désert persan du Dasht-e-Kavir (aujourd'hui l'Iran), et ce n'est certainement pas une steppe. C'est un désert de sel avec une végétation très aride. Le zèbre vit au bord de la steppe ouverte d'Afrique, et un zèbre ressemble à un cheval, mais peu de gens veulent en monter un. Le poney primitif vient de l'Arctique où, comme on le sait, l’hiver règne pendant 7 à 8 mois. Cette connaissance concernant l'origine des chevaux nous permet de tirer des conclusions sur le menu idéal des chevaux.

Le cheval/poney s'est donc adapté à un environnement extrêmement rare. La recherche de nourriture y était un véritable défi. Seuls les chevaux expérimentés trouvaient les rares aires d'alimentation semées et les chevaux étaient donc obligés de parcourir de longues distances. Cela explique pourquoi l'intestin du cheval n'est absolument pas adapté à l'alimentation ad libitum. Le cheval a même besoin de pauses pour entre les repas – celles-ci permettent au système intestinal de fonctionner normalement et sainement. Un cheval en bonne santé prend donc toujours des pauses relativement longues entre repas. La durée de ces pauses est cruciale - cependant, même pour les chevaux en bonne santé, le maximum de 4 heures ne doit pas être dépassé.

Luzerne:
Lavisano est généralement fabriqué sur base de luzerne venant de France, qui a poussé sur un sol minéral de très haute qualité et particulièrement pur. Cependant, la luzerne n'est pas simplement coupée et laissée à sécher au soleil, mais est ramenée fraîchement et traitée manuellement. Ces précieuses feuilles de la luzerne, qui sont si délicates et fines qu'elles se décomposent facilement, sont coupées et doucement séchées dans un flux d'air propre. Cette partie de la luzerne est particulièrement compatible avec les chevaux. Un autre détail : notre luzerne offre beaucoup plus de protéines tolérables pour les chevaux que le tourteau de soja bon marché – mais c'est vrai qu'elle est légèrement plus onéreuse.
Chanvre:
Le chanvre dans Lavisano offre une aide très précieuse et a des propriétés irremplaçables : non seulement il sert de nourriture aux habitants de l'intestin, mais la nature et la structure du chanvre facilitent également la digestion. Le chanvre est doux pour la paroi intestinale et aide à prévenir les troubles intestinaux. Le chanvre utilisé par Lavisano provient principalement de Baden et est bien sûr approuvé par le gouvernement et sans THC.
Son
Le son décrit ci-dessus, sans le corps de farine bien sûr, est utilisé pour la minéralisation. Ceci fournit également un pourcentage élevé de bêta-glucanes, qui peuvent réguler les lipides sanguins.
Graines de lin:
La graine de lin extrudée est utilisée depuis des siècles pour optimiser la digestion chez les chevaux. Les graines de lin sont une source naturelle d'acides gras oméga-3. Mais ce n'est qu'extrudés que les acides gras essentiels des graines de lin peuvent être utilisés de manière optimale par le corps.

Orge:
Enfin, l'orge, qui occupe une position particulière parmi les céréales étant parmi les céréales étant très digeste et précieux. C'est d’ailleurs surprenant que l’orge n'a pratiquement aucune place dans notre alimentation moderne. L’orge nécessite une transformation très intensive pour la consommation humaine et elle n'est pas adaptée à la cuisson en raison d'un manque de gluten. De ce fait elle a presque disparu de notre alimentation et est utilisée presque exclusivement dans l'alimentation animale. Récemment, l’orge a été redécouvert en tant que superaliment, car un apport quotidien de 3 g de bêta-glucane d'orge abaisse les niveaux de LDL et peut réduire le risque de maladie cardiovasculaire. Il existe de nombreux types d'orge. Lavisano n'utilise que la variante adaptée à la consommation humaine et ce en petite quantité.
Naturellement, nos produits sont fabriqués sans manipulation génétique dans l'usine d'aliments pour animaux Raiffeisen à Kehl (www.rkw-kehl.de) !

En principe, les granulés Lavisano doivent être donnés secs, car la mastication produit de la salive, ce qui est important pour la suite du processus de la digestion.
Cependant, vous pouvez également faire tremper les pellets Lavisano pour faire un mash.
Faites simplement tremper la quantité souhaitée dans de l'eau tiède ou chaude ( comptez une largeur de doigt d’eau au dessus de la nourriture) et laissez reposer pendant 10 minutes, remuez légèrement, puis versez de l'eau tiède ou froide jusqu'à ce que ca consistance et chaleur sont bonnes.
Si vous voulez, vous pouvez également essayer :
2 poignées de Lavisano
1 poignée de graines de lin moulues
1 poignée de flocons d'avoine
Ensuite, il suffit de verser de l'eau tiède dessus et de laisser gonfler. Pendant que la mixture est encore tiède, ajoutez une cuillère à café d'huile de chanvre.
C'est parfait pour les chevaux ayant des problèmes dentaires, pour administrer des médicaments, pour une absorption d'eau contrôlée ou simplement comme récompense.

La nourriture est d'abord mâchée, mélangée à beaucoup de salive puis avalée. Dans la première partie de l'estomac cette purée est ensuite bien mélangée au suc gastrique et digérée. La deuxième partie de l'estomac abrite les glandes d’acide gastrique. L'acide gastrique qui y est produit tue les germes qui peuvent compromettre la bonne digestion. Après l'estomac, le voyage continue dans le duodénum. Ici, le pancréas et le foie produisent des enzymes et des sucs digestifs pour convertir les glucides, les protéines et les graisses. La digestion enzymatique des ingrédients alimentaires rapidement digestibles a principalement lieu à ce stade. Les substances vitales qui en résultent sont ensuite absorbées dans le système sanguin via la grosse veine corporelle et deviennent ainsi disponibles pour l'organisme. La bouillie alimentaire a besoin que de 2 à 2,5 heures pour traverser l'intestin grêle. Pendant ce temps, le pH de la masse digestive doit monter de 5,0 à au moins 6,8 afin d’éviter d’arriver dans le colon étant trop acide. En effet, l'environnement du côlon a un pH neutre. Ceci est très inhabituel et très différent de la plupart des autres mammifères.

Si on donne des aliments riches en sucre, ce qui se traduit par un environnement acide et favorise les bactéries lactiques, l'environnement acide résultant arrivera dans l’appendice. Le gros intestin du cheval est conçu pour extraire les substances vitales des matières contenant de la cellulose. Ce "processus de fermentation" nécessite un environnement extrêmement doux (pH 6,8-7,0). Dans un intestin sain, cette valeur peut atteindre un pH de 7,2 (ou dans les cas extrêmes même 7,4) pendant le « processus de digestion ». Ces valeurs peuvent être mesurées dans les selles excrétées. Un pH inférieur à 6,8 dans le fumier frais indique un côlon acidifié.

Cette partie du tractus intestinal (gros intestin) est responsable pour la production de vitamines, la préparation de minéraux et d'oligo-éléments, ainsi que la production d'acides aminés métabolisant et d'acides gras essentiels. Les glucides à longue chaîne (cellulose, hémicellulose et lignine) doivent être transformés dans le gros intestin. Les micro-organismes intestinaux (bactéries, organismes unicellulaires, champignons) assurent le bon fonctionnement du système immunitaire. Ils constituent la base de la nutrition de l'organisme.
Le foin des pâturages d'Europe centrale contient environ 20 à 25 % de sucre, parfois même plus. Cependant, les chevaux ont spécifiquement besoin de fibres brutes et d'une multitude de plantes pauvres. Ils devraient suivre un régime pauvre en glucides avec un minimum de glucides à fibres courtes - idéalement environ 15 %. Tout excès de sucres et de farine, etc. stimule l'estomac pour augmenter la production d'acide. Déjà à ce moment il faut faire attention à la valeur du pH. Si plus d'acide est produit et que cela ne peut pas être compensé avant que les aliments n'entrent dans le gros intestin, un environnement acide est créé. Dans ce cas, les micro-organismes de l'intestin, dont dépend le cheval pour sa digestion, ne peuvent pas se reproduire suffisamment – ou meurent tout simplement.
Lavisano a été développé sur la base de ces connaissances. Nos produits ont été essayés et testés pendant de nombreuses années et on a pu confirmer expérimentalement des découvertes révolutionnaires.

La proportion d'amidon dans Lavisano est d'environ 15-16%. (l'amidon n'est pas ‘que’ de l'amidon - la plupart des amidons utilisés sont des sucres ou des chaînes courtes, ce qui n’est certainement pas utilisé chez Lavisano)
La part totale de glucides facilement digestibles est d'environ 15,0 %, alors qu'elle est en moyenne de 20 % et parfois même de 30 % pour le foin en Allemagne. En nourrissant 6 kg de foin, cela fait en moyenne 1 kg de sucre !
La teneur en sucre naturel de Lavisano est de 3 à 4 %.