Ce que la nature nous apprend…
Pendant des siècles, les chevaux ont été nourris sainement avec du fourrage. Puis nous avons vu une popularité grandissant des aliments concentrés (muesli) et l’arrivée des problèmes de santé. De nombreux malentendus surviennent parce que nous comparons les chevaux avec les humains. Cependant, ce qui est sain et important pour nous en tant qu'humains, dans le pire des cas, rend les chevaux malades. Pourquoi les aliments concentrés rendent les chevaux malades ? Quel est l’utilité les aliments concentrés ? Pourquoi certains chevaux peuvent-ils apparemment tolérer de grandes quantités d’aliments concentrés pendant tout un temps et tombent malade ensuite ? Les intestins de certains chevaux qui travaillent beaucoup peuvent tolérer longtemps des "bombes à sucre". Le glucose, extrait par l’organisme, est le carburant de toutes les cellules. Cependant, un moment donné il y a surcharge du système intestinal. Nous expliquons ici pourquoi le sucre est si problématique pour les chevaux et comment vous pouvez facilement éviter ce problème.

Entre-temps, beaucoup de gens ont déjà compris que le sucre dans l'intestin du cheval est mortel, mais nous continuons néanmoins à voir que des chevaux, particulièrement des animaux malades ou plus âgés, sont nourris avec de la mélasse, de la caroube, des carottes ou des graines de tournesol, divers types de farine, des cornflakes, de la betterave - sans parler des "réinventions" encore plus absurdes.
Récemment, il y avait même des recommandations diététiques concernant l'épeautre, malgré le fait qu’on sait déjà que la protéine de gluten d'épeautre est extrêmement difficile à tolérer pour les chevaux.
En général, la caroube ou les carottes sont considérées comme aliments sains et bien sur, c’est correct…pour les humains. Pour le cheval ces deux aliments contiennent trop de sucre et sont donc en fait des « alimentss concentrés ». Ces bombes à sucre cachées ne facilitent pas la vie de l'intestin.
En donnant une mauvaise alimentation, nous exposons le cheval à :

Ulcères d'estomac
Coliques, diarrhée
Symptômes hépatiques et rénaux pathologiques
Maigreur et obésité
Syndrome métabolique des équidés (EMS/résistance à l'insuline)
Troubles du métabolisme musculaire tels que myopathie de charge, Tying UP et PSSM
Toux chronique, écoulement nasal, saignement de nez après l'exercice (EIH)
Eczéma estival et coups de soleil, autres eczémas et urticaire résistants aux traitements
Fourchettes pourries, abcès du piend
Congestion lymphatique
Allergies, mauvais système immunitaire
Maladie de Cushing
Inflammation de la peau de la corne du sabot –possible fourbure
Infections oculaires périodiques avec une base allergique suspectée
Stérilité

Comme nous le savons, chaque être vivant a besoin de nourriture. Chaque régime se compose de protéines, de glucides et de graisses. Bien sûr, il existe de nombreuses autres substances vitales absolument nécessaires, telles que les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments, et nous en sommes conscients. Cependant : Comment est composé un aliment idéal pour le cheval ?
On sait maintenant de quelles substances vitales un cheval a besoin pour maintenir sa santé. Pourtant, des erreurs fatales basiques sont souvent commises, ce qui rend la vie de nos chevaux plus difficile. Cela commence déjà par la sélection du soit-disant fourrage. Toutes les protéines ne sont pas égales – et il en va de même pour les glucides et les graisses.
Les chevaux en particulier sont très sensibles à ces différences. La plus grande confusion vient de la description. Par exemple, nous parlons d'acides gras essentiels, de protéines valables et de glucides facilement digestibles, également appelés glucides non fibreux (NFC - Non Fiber Carbohydrates).

Le terme "facile à digérer" mène souvent à tort à une conclusion positive. Les glucides facilement digestibles sont par exemple le sucre (mélasse), les fructanes et la farine. La plupart des propriétaires de chevaux savent que ce sont précisément ces composants de l'alimentation qui causent le plus de problèmes et qui pèsent sur le système intestinal. Le cheval n'est pas adapté pour digerer ces glucides, il a besoin de fourrage ! Cela signifie que les glucides idéaux pour le cheval sont les fibres longues - les glucides dits NDF (Neutral Detergent Fiber) - qui sont d’ailleurs assez difficiles à digérer. Ces fibres sont si difficiles à décomposer que les enzymes du corps dans l'intestin grêle sont incapables de les décomposer d'elles-mêmes. L'intestin doit faire appel à ses « habitants » pour venir en aide. Ces bactéries, champignons et organismes unicellulaires qui vivent dans le gros intestin sont la réponse à la question ‘quelle est la façon la plus naturelle de nourrir les chevaux’. Ces organismes aussi veulent être soignés et chéris. Seuls les aliments les plus naturels maintiennent ces organismes en forme, sains et équilibrés. "Naturel" dans ce cas signifie très rare et surtout avec peu de glucides facilement digestibles.

C'est exactement là que Lavisano établit de nouvelles normes : alors que les aliments conventionnels (appelés concentrés) reposent toujours sur les sucres décrits ci-dessus, Lavisano fait confiance à la nature. L'intestin du cheval est capable de fournir les soins les meilleurs et les plus naturels, à condition que le fourrage approprié soit fourni. On prétend souvent que le cheval est un animal des steppes... ce n'est cependant pas correct ! Le cheval d'origine vient du désert persan du Dasht-e-Kavir (aujourd'hui l'Iran), et ce n'est certainement pas une steppe. C'est un désert de sel avec une végétation très aride. Le zèbre vit au bord de la steppe ouverte d'Afrique, et un zèbre ressemble à un cheval, mais peu de gens veulent en monter un. Le poney primitif vient de l'Arctique où, comme on le sait, l’hiver règne pendant 7 à 8 mois. Cette connaissance concernant l'origine des chevaux nous permet de tirer des conclusions sur le menu idéal des chevaux.

Le cheval/poney s'est donc adapté à un environnement extrêmement rare. La recherche de nourriture y était un véritable défi. Seuls les chevaux expérimentés trouvaient les rares aires d'alimentation semées et les chevaux étaient donc obligés de parcourir de longues distances. Cela explique pourquoi l'intestin du cheval n'est absolument pas adapté à l'alimentation ad libitum. Le cheval a même besoin de pauses pour entre les repas – celles-ci permettent au système intestinal de fonctionner normalement et sainement. Un cheval en bonne santé prend donc toujours des pauses relativement longues entre repas. La durée de ces pauses est cruciale - cependant, même pour les chevaux en bonne santé, le maximum de 4 heures ne doit pas être dépassé.

CONTACT

Marleen Huysmans - Ytolan Horse Care